Fidélisation des collaborateurs
Alors que le marché de l’emploi semble repartir, fidéliser ses salariés est devenu un enjeu stratégique. En effet, un taux de turn-over de plus de 10% traduit généralement une détérioration des conditions de travail. Le coût élevé d’un recrutement et de l’intégration d’un salarié entraîne, de la part des DRH, une volonté de garder ses employés. Mais quels moyens les entreprises mettent-elles en œuvre pour fidéliser leurs collaborateurs ? Ces moyens correspondent-ils aux attentes des salariés ? Robert Half Finance & Comptabilité a interrogé 3 052 DRH et Directeurs Financiers dans 13 pays.
Les réponses actuelles des entreprises pour fidéliser
Du point de vue des entreprises, la fidélisation passe d’abord par :
- Des horaires flexibles (34 %) : pratique particulièrement forte en Suisse (47%), Autriche (44%), Irlande (43%) ainsi qu’en Allemagne et au Luxembourg (42%)
- Plus de formations (26 %) : notamment au Luxembourg (37%), en Allemagne et en Autriche (31%) et en Suisse (30%)
- Des programmes de gestion de carrière renforcés (20 %) : surtout en Espagne (26%)
Les trois outils les moins proposés par les entreprises : l’augmentation des bonus et des congés supplémentaires (11%), l’augmentation de salaire et la possibilité de travailler de chez soi (15%), et l’implication des salariés dans les décisions (16%).
Pour les salariés, la fidélisation de leurs compétences se joue surtout sur :
- L’augmentation de salaire (49 %) : en particulier en France (63%), en Italie et Espagne (58%), puis les Pays-Bas (43%) et la Belgique (42%)
- Un programme clair d’évolution de carrière (27 %) et la flexibilité des horaires (27 % aussi)
- La possibilité de télétravail et plus d’avantages en nature (24% ex-æquo)
A l’opposé, les 3 derniers souhaits : l’implication dans les décisions de la société (19%), des congés supplémentaires (18%) et des actions de team building (13%).
Réalités de la fidélisation
En France |
Toutes réponses confondues |
|||
Outils de motivation/fidélisation |
Mis en place par les entreprises |
Souhaités par les salariés |
Mis en place par les entreprises |
Souhaités par les salariés |
Flexibilité des horaires |
29% |
20% |
34% |
27% |
Formations supplémentaires |
22% |
14% |
26% |
23% |
Programme clair d’évolution de carrière |
19% |
28% |
20% |
27% |
Augmentation de salaire |
18% |
63% |
15% |
49% |
Rétablissement/augmentation des bonus |
14% |
30% |
11% |
22% |
Actions visant à renforcer l’esprit d’équipe (team-building) |
14% |
16% |
19% |
13% |
Implication dans les décisions de la société |
13% |
13% |
16% |
19% |
Congés supplémentaires |
11% |
16% |
11% |
18% |
Avantages en nature supplémentaires |
11% |
19% |
17% |
24% |
Possibilités de télétravail |
9% |
19% |
15% |
24% |
On peut clairement voir que l’évolution de carrière est une forte motivation pour les salariés, de tous points de vue et tous pays confondus. Pour se faire cela passe bien sûr par un développement des compétences de l’employé s’il souhaite effectuer une mobilité interne au sein de son entreprise.
37 % des sociétés françaises déclarent avoir besoin de mettre en œuvre une politique de fidélisation des talents et 56 % affirment avoir besoin de l’approfondir, contre respectivement 24 % et 55 % en moyenne dans les autres pays.
La gestion des compétences VS Fidélisation
Les entreprises mettent en place différents outils pour fidéliser leurs salariés. Globalement, 58% d’entre elles mises sur les formations et le développement personnel, notamment en Australie (68%), au Royaume-Uni (61%) et en République Tchèque (60%). Quant aux rémunérations, 35% des sociétés les ont revues et 30% ont mis en place des avantages financiers (tickets restaurants, assurances, voiture de fonction…).
Les attentes des salariés sont davantage tournées vers une bonne gestion des carrières et de leurs compétences. Cela passe par des formations afin d’être plus productif et compétent, mais aussi par une gestion appropriée de leurs savoirs et compétences, pouvant se concrétiser sous la forme d’une mobilité interne, d’un réajustement de salaire, de privilèges ou de responsabilités, par exemple.
Certains logiciels / progiciels peuvent aider, entre autres, les DRH dans cette gestion difficile des talents. Ces solutions RH, dont adhèrent déjà certaines entreprises (aussi bien les PME que les multinationales), disposent de modules gérant le développement des compétences, la révision des salaires, les formations, mais aussi le recrutement et l’intégration du salarié. Mais il ce sont des outils, la fidélisation ne peut pas se reposer entièrement sur eux.
Petit récapitulatif :
- Soigner l’ambiance et améliorer la politique de communication ; Créer une culture d’entreprise
- Mettre en place une politique de formation et gérer les carrières ; Offrir des perspectives d’évolution
- Faire confiance aux salariés et les responsabiliser
- Les associer à des projets novateurs
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