Pointage virtuel : tout connaître sur le badgeage en ligne

Si avec le développement du télétravail le pointage virtuel semble une évidence, ce dernier a de nombreux avantages. Oubliez vos anciens dispositifs de pointage, voici les avantages des solutions numériques :

• Economique : le système de pointage virtuel est accessible via votre ordinateur, tablette ou téléphone ;
• Rapide : aucune installation ou perçage de mur nécessaire pour mettre en place une badgeuse virtuelle. Très rapidement vos collaborateurs peuvent pointer ;
• Simple : fini l’édition des badges, la gestion des pertes et des oublis. Avec la pointeuse virtuelle chaque salarié peut pointer directement en ligne ;
• Intuitif : l’interface de pointage permet une saisie rapide des temps.

Adequasys SIRH intègre une solution de pointage virtuel qui permet à vos collaborateurs de saisir leur horaire de prise de poste et leur horaire de départ. Accessible sur ordinateur, tablette ou mobile, la badgeuse virtuelle simplifiera la digitalisation de votre gestion des temps de travail. Côté RH vous pouvez depuis le logiciel suivre les heures travaillées et intervenir sur les éventuelles anomalies.

Que vos salariés soient présents sur site ou non, la pointeuse virtuelle permet de saisir en mode déclaratif en temps réel ou à postériori son temps de travail :

• En heures ;
• En durée ;
• Avec ou sans déclaration des activités réalisées ;
• Par jour selon le type de contrat comme pour les cadres au forfait.

Que ce soit en France ou en Suisse le suivi du temps de travail est avant tout une obligation légale qui s’impose à l’employeur. Le contrôle du temps de travail doit prendre compte les heures réalisées au sein des locaux de l’entreprise mais également à l’extérieur. Le contrôle du temps de travail nécessite la mise en place d’une des solutions de pointage :

• Pointage classique via une badgeuse ou pointeuse installée dans les locaux de l’entreprise ;
• Pointage virtuel qui repose sur un logiciel accessible via le web afin de saisir son temps de travail.

L’employeur est tenu de suivre de manière régulière le temps de travail de ses collaborateurs soumis à des horaires individuels ou à des horaires collectifs différenciés au sein d’une même équipe, d’un service ou d’un atelier.

Les salariés soumis à un forfait annuel en jours organisent librement leur emploi du temps et leur organisation professionnelle. Cependant l’employeur est contraint d’établir un document de suivi mentionnant les journées ou demi-journées travaillées par le salarié. Ces documents doivent permettre à l’employeur de contrôler les temps de repos et de s’assurer régulièrement du caractère raisonnable de sa charge de travail.

Depuis le 25 mai 2018 les systèmes de contrôle des horaires par badge ou pointage digital n’ont plus à être déclaré à la CNIL. Cependant les entreprises et associations restent responsables de la protection des données personnelles de leurs collaborateurs, en application du RGPD.

L’article 5 du RGPD précise que « les données à caractère personnel doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées ». Concrètement cela signifie que la solution de pointage doit être adaptée à l’activité de l’entreprise et respectueuse des droits et libertés individuelles des collaborateurs.

A ce titre et conformément au respect des données personnelles, les pointeuses biométriques permettant l’utilisation des empreintes digitales ou la reconnaissance faciale ne sont pas autorisées par la législation française.